Dans un jugement du 4 juin 2025, le tribunal administratif d’Orléans a annulé le refus du maire d’Orléans de réaliser l’extension en hauteur et en nombre d’antennes d’un des pylônes de relais téléphonique qui se situent sur le toit du théâtre d’Orléans. Le maire avait suivi l’avis de l’architecte des bâtiments de France qui estimait que cela pouvait porter atteinte à l’intérêt architectural de l’immeuble.
Ce jugement rendu au fond vient confirmer la décision prise antérieurement par le juge des référés du tribunal administratif d’Orléans qui avait suspendu le refus du maire. À la suite de cette suspension, l’extension avait pu être mise en œuvre et est aujourd’hui déjà en place.
L’objectif poursuivi par la société qui demandait l’autorisation d’extension était de moderniser l’équipement déjà en place pour l’arrivée de la 5G, en augmentant la hauteur du pylône de 13,70m à 15,20m et en ajoutant 3 blocs d’antennes aux trois déjà existants.
Le tribunal administratif d’Orléans a considéré, au vu de la modification légère par rapport à l’ancienne antenne et de sa place en arrière du toit, que l’extension avait un impact visuel très faible qui ne justifiait pas le refus.
À ce titre, le tribunal administratif d’Orléans a relevé que le théâtre d’Orléans est seulement classé en tant que « bâtiment d’intérêt architectural mineur » et comporte déjà une seconde antenne relais, plus haute que l’antenne en cause, y compris après les modernisations apportées.
Il a également indiqué que l’architecture du théâtre est constituée de plusieurs blocs de hauteurs différentes, ce qui permet de dissimuler largement le pylône en cause et ses blocs d’antenne. En effet, ils ne sont visibles depuis le parvis du théâtre que d’un seul côté et restent largement cachés par l’autre antenne relais.